La grande majorité des accords que l’EPFL a avec des partenaires internationaux visent à faciliter la mobilité des étudiants. Nous avions précédemment des accords avec des institutions en Israël, mais ils ont presque tous expiré et, pour des raisons de sécurité, nous ne prévoyons pas actuellement de les renouveler (il est impossible d’envoyer nos étudiants là-bas). Néanmoins, nous maintenons des relations avec ces institutions et leur permettons, par exemple, d’envoyer quelques étudiants à l’EPFL.

Nous avons également un accord institutionnel multilatéral (EuroTech) comprenant une université israélienne (Technion). Il s’agit d’une alliance de six universités européennes existant depuis dix ans et visant à : 1) échanger les bonnes pratiques, 2) promouvoir les échanges entre nos communautés, 3) accroître notre visibilité, principalement auprès de la Commission européenne, 4) augmenter notre taux de réussite des propositions de recherche, principalement auprès de la communauté européenne. Nous ne finançons pas directement des activités de recherche dans le cadre de cet accord (les chercheurs doivent obtenir leurs propres fonds pour des projets spécifiques).

Pour ces projets, un mécanisme est toujours en place pour évaluer le risque que la recherche pose en termes de sécurité internationale et tient compte de l’origine du partenaire international. Les projets que nous menons avec des institutions israéliennes (environ 20) ont donc déjà passé par ce processus et ne contribue donc pas aux efforts de guerre d’Israël. En raison de la situation géopolitique actuelle, la plupart des institutions européennes renforcent ces contrôles, et nous faisons de même à l’EPFL.

Ces rares contrats sont soumis au même type de contrôle que les projets de recherche avant leur signature.

Nous n’avons pas d’accord avec le gouvernement israélien.